mercredi 8 avril 2009

The Start

J'ai toujours voulu écrire, pas écrire pour être édité, pas forcément pour être lu, mais retranscrire mes états d'âmes, mes pensées, mes journées, mes bonheurs, mes détresses. Avec toutes les nouvelles technologies, Internet apparaît comme une bulle prête à être utilisé pour retranscrire mes envies du moment.

Et cette envie d'écrire n'habite de plus en fort. Peut-être aussi que les étapes de ma vie me pousse inexorablement à me poser des questions existentielles mais aussi un besoin de laisser une trace, un passage même si il n'est pas en continue mais me permettrait (ou permettrait) d'évacuer un trop plein, de laisser éclater une émotion.

Je me présente donc pour le lecteur qui passerai par ici (par hasard ou poussé par le destin). J'ai 35 ans, j'ai 2 enfants, je suis à ce jour "heureuse" en couple (depuis 18 ans déjà il était temps me direz-vous) mais cela n'a pas toujours été comme ça ! Je bosse depuis 12 ans pour la même entreprise où la crise se fait d'ailleurs sentir aussi (peut-être aussi besoin d'en parler) où tout se passe (se passait) bien. Je suis une pationnée de cuisine (j'ai d'ailleurs un blog prévu à cet effet) mais ses derniers temps je me fais plus rare derrière les fourneaux. J'ai un besoin d'ailleurs, besoin de me retrouver, me ressourcer mais sans savoir quelle direction prendre.

Je suis pationnée de Cuisine (ça je l'ai déjà dit !!!!), j'adore "fouiller"sur internet, je commence également à me pationner sur la photographie (avec une préférence pour le noir & blanc), des scènes de la vie courante, les paysages, les océans.....mais toujours pris sur le vif. Par exemple, je n'aime pas vraiment les portraits pris "droit dans les yeux" mais j'aime les instantanés, les prises indirectes.....

J'ai envie par l'intermédiaire de ses photographies justement, de les faire vivre grâce au scrapbooking, mais le temps me manque pour ça ! J'ai commencé mais comme je suis une perfectionniste, le temps me manque un peu (et la place surtout). Mais je recommencerai à mes moments perdus (j'y compte bien).

D'un tempérament assez sportif, le temps n'est pas de mon côté aussi, alors de manière assez régulière je m'installe dans mon salon et je m'attaque à 15 mn journalière d'abdo pour me tenir en forme.

Pour en revenir à ma petite vie de famille, j'ai donc une fille de 9 ans qui me donne joie et satisfaction même si je sent qu'elle n'est pas au meilleur niveau moral (je me décide à la faire suivre, puisqu'elle ne veut pas me "dire" peut-être qu'avec quelqu'un d'extérieur elle osera se confier un peu plus. Mon petit bonhomme à 6 ans et demi et même si c'est ma joie et ma satisfaction également nous avons eu tous les 2 beaucoup de conflits (mais qui ont trouvé leur source). En effet mon fils est dyspraxique :

La dyspraxie est un handicap, peu connu, mal décelable, encore mal diagnostiqué et peu traité. L’enfant ne présente pas de troubles moteurs, ni de déficits intellectuels.
La dyspraxie est un trouble cognitif : La fonction cognitive est une fonction cérébrale nécessaire au traitement d’une information reçue permettant la communication, cela relève donc du langage écrit et oral. Concrètement la dyspraxie est un dysfonctionnement de la planification et de l’automatisation d’une praxie, c’est à dire du savoir faire d’un geste volontaire que l’enfant dyspraxique n’arrivera pas, malgré des efforts répétés, à programmer de façon automatique. On parle de « maladresse pathologique ».

Dyspraxie visuo-spatiale (DVS) - le cas de mon fils : des gestes jamais automatisés + défaut de coordination visuo-motrice + défaut de construction de composants de la spatialisation. Pour produire un minimum, l’enfant dyspraxique fournit un maximum d’efforts, tout le temps mais le résultat n’est jamais à la hauteur de ce que l’on attend et on lui reproche de ne pas faire d’efforts ! (et dieu seul sait qu'il en fait). Il doit mobiliser une énergie importante pour maîtriser son trouble et c’est très fatigant.

Une dyspraxie visuo-spatiale est une pathologie, un handicap, qui ne s’arrange pas avec l’âge. Au contraire, plus les exigences s’élèvent, plus les manifestations du trouble sont importantes. Pour s’améliorer, une DVS doit être rééduquée et bénéficier d’un accueil particulier en classe, le plus tôt possible (niveau maternelle). Mon fils a été diagnostiqué en Janvier 2009 (après un parcours très chaotique). En tant que maman, je savais que quelque chose se passait mais je n'arrivais pas à mettre un nom sur ses "symptômes". Je n'ai pas lâché "le morceau" et je me devais de trouver ce qui lui (nous) empoisonnait l'existence et si après ce long cheminement rien n'avait abouti c'est que j'avais "échoué"lamentablement mon rôle de mère.

Je commence donc un long parcours avec divers thérapeutes dont psychomotritienne et orthophoniste pour commencer. Ce jeudi 16 Avril 2009, une équipe éducative est lancé à l'école de mon fils pour essayer de voir qu'elles sont les aides possibles à lui apporter (ordinateur portable, mise en page des leçons, demande d'AVS ????.......). Donc un besoin d'en parler à d'autres (vous) qui n'êtes pas des spécialistes mais qui peut-être avez des solutions/pistes à m'apporter ou alors à d'autres (comme vous) qui cherchent des réponses.

Bon pour aujourd'hui j'en ai assez (trop dit). My life continu......

To be continued

2 commentaires:

  1. Bonjour! Difficile de faire court quand on parle de dyspraxie....
    Il y a 3 choses particulières qui ont fait avancer les choses: une ergothérapeute (la psychomotricité était restée sans effet...); le jeu "architek" (j'en parle sur le blog homeschooling.canalblog re-bilan au bout de 2 ans le neuro-pédiatre a halluciné des progrès accompli!) et...la désco (plus de comparaisons, d'échecs, etc...).
    J'essaierai d'arracher un peu de temps pour le pencher sur un témoignage à ce sujet...sensible!
    Aujourd'hui, César a 12 ans...que de chemin parcouru!!!!
    Bon courage à vous tous!

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  2. Bonjour, je suis une maman d'une fillette de 4 ans dyspraxique verbale severe et en demarches et attentes depuis deja 2 ans.
    Je vous ai lu avec beaucoup d'interets et je me suis mise moi aussi a ecrire pour pouvoir relacher un peu la pression. En meme temps, je decouvre que je ne suis pas seule et ca fait du bien!
    Solidairement,

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